Yellow Brick Lane.
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le 15 mars 2013
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Ca commençait franchement mal ; une exposition expédiée, tournicoti tournicoton le village en carton, la fée des bulles et sa chorale de chipmunks.. Et puis, allez pourquoi pas, on se laisse prendre au jeu par le kitsch de l'ensemble. Et ça devient touchant de candeur, on les voit avancer droit dans un mur peinturluré mais on décide d'y croire quand même.
Si le lion peut être un peu pénible, le copain gênant que t'invites malgré tout, le robot et l'épouvantail m'ont convaincu par leur sympathie et leur douceur. Le tout servi par des musiques qui se fondent bien au récit et ma foi entrainantes (We're off to see the wizard, The wonderful wizard of Oz), des décors avec beaucoup de cachet (les arrière plan sont de toute beauté façon Grant Wood) et un maquillage exceptionnel (le visage de l'épouvantail entre toile et chair est impressionnant).
Avec en sus tout plein d'humour qui semble involontaire, et qui rajoute au regard bienveillant qu'on porte au film ; les dégaines des Munchkins (non mais regardez les quoi), Dorothy qui avoue préférer l'épouvantail le plus (moi aussi j'avoue tout) devant les deux autres, et enfin mais surtout, la fée des bulles reine du flegme qui TROLL pendant tout le film, qui ne la prévient de la soeur de la sorcière qu'après qu'elle soit apparue, qui lui demande si c'est une bonne ou une mauvaise sorcière alors que c'est directement lié à la beauté, qui l'envoie promener alors qu'elle avait la solution à ses problèmes dès le début, c'est vraiment ma pref je l'aime de tout mon cœur.
Un franchement bon moment !
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il y a 4 jours
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