Ivre était une fois en Chine
Fei Hung (Jackie Chan) est le fils turbulent d'un maître de kung fu. A la fois fils talentueux (car très doué pour le kung fu) et fils rebelle, qui n'en fait qu'à sa tête et ne possède pas de maturité. Ce qui cause sa perte : il veut s'amuser avec une demoiselle, et se fait rétamer par sa matrone (avant de découvrir que cette matrone est sa tante et que la demoiselle en question est sa cousine).
Son père décide donc de le confier à un maître terrible, Su Hua Chi, dont on dit les pires horreurs.
Et c'est sûr que le maître n'est pas commode... et très particulier. Il enseigne un kung fu... d'ivrogne !
Nous voilà donc dans un mélange de comédie et de film de kung fu. la comédie n'est pas toujours très fine, mais le personnage du "maître ivrogne" est vraiment remarquable. Il permet de renouveler de façon intelligente et sympathique le personnage typique de l'ancestral maître de kung fu, qui apparaît et disparaît d'un coup, sans qu'on sache vraiment qui il est ni d'où il vient, en lui ajoutant un côté comique vraiment bienvenu.
L'humour attaché à Jackie Chan est moins efficace, plus lourd, mais participe quand même à cette atmosphère agréable.
Pour le reste... le film est surtout une suite de combats. De très bons combats, qui occupent une majeure partie du film, et qui culminent avec deux scènes formidables, une dans un restaurant avec une sorte de gorille aux bras sur-développés, et un combat final contre un tueur impressionnant.
C'est du bon divertissement, qui cherche l'efficacité et ne se perd pas dans des méandres d'histoires trop solides ou trop emberlificotées. Une simplicité qui laisse la première place à l'action (qui est, finalement, ce que l'on cherche dans le film).
Note : 7,5