Aube d’orée
Revigorante rupture que celle opérée par Ryusuke Hamaguchi : après des films volontiers verbeux et littéraires, explorant les complexes oscillations des rapports humains et amoureux, Le Mal n’existe...
le 14 avr. 2024
71 j'aime
4
Qu’est-ce que ça fait bizarre de sortir de la salle de cinéma et de la bulle dans laquelle nous plonge Le mal n'existe pas pour retourner dans le monde réel avec toute son agitation, tout le bruit, tous ces gens! Avec ce rythme lent, ces silences omniprésents, ces plans étirés au maximum, le film est une invitation à la déconnexion, à la contemplation. L'image est sublime et ce silence la sublime encore plus, donnant presque envie de tout plaquer pour tenter cette vie là. Et si la trame tourne autour du projet de glamping, elle passe finalement en second plan, après cette nature à la fois accueillante, douce, paisaible mais aussi sauvage et hostile. Les dialogues parfois très longs, comme la réunion avec les villageois, la réunion en visio ou bien le trajet en voiture accentuent ce côté futile.
Je suis en revanche restée un peu perplexe quant au final, pas sûre d’avoir tout saisi, mais à en croire mes lectures, c’est une volonté du réalisateur de laisser place au mystère et de laisser chacun libre de tirer ses propres conclusions...
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Créée
le 29 avr. 2024
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