Avec des plans séquences étirés, des effets de styles d'étudiant en cinéma, Hamaguchi construit un film soporifiquement contemplatif, où rien n'est raconté. Un montage volontairement heurté, où plans fixes alternent avec effets de travelling, envahit de silences glacials ou de discours roboratifs, le cinéma de Hamaguchi est définitivement vide et froid.

hubertguillaud
1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2024

Créée

le 13 sept. 2024

Critique lue 17 fois

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 17 fois

D'autres avis sur Le mal n'existe pas

Le mal n'existe pas
Sergent_Pepper
8

Aube d’orée

Revigorante rupture que celle opérée par Ryusuke Hamaguchi : après des films volontiers verbeux et littéraires, explorant les complexes oscillations des rapports humains et amoureux, Le Mal n’existe...

le 14 avr. 2024

71 j'aime

4

Le mal n'existe pas
Plume231
7

Ne touchez pas la hache !

C'est la première fois (du moins à ma connaissance, en ne se basant que sur le fait que j'ai vu tous ses films que depuis Senses !) que le réalisateur Ryūsuke Hamaguchi ne situe pas principalement...

le 11 avr. 2024

43 j'aime

6

Le mal n'existe pas
Guimzee
8

Nature fantôme

Difficile de mettre des mots sur le ressenti qu'évoque la singularité du film. Hamaguchi prend à contre courant ses précédents films qui laissaient la part au dialogue pour jouer sur plusieurs...

le 11 avr. 2024

28 j'aime

1

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

54 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

33 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2