Critique de Le malheur n'est pas éternel par Kamuishirow
Zendaya. Dialogue. Noël. Philosophie. Drogues. Huis Clos.
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le 13 déc. 2020
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Un épisode de Noël sous forme d'une conversation statique de 50 minutes, qui se répète souvent et ne nous apprend au final pas autant qu'on l'aurait espéré... La première demi-heure est passée assez vite, avec la dure description des remords de Rue d'avoir choisi sa famille plutôt que Jules, d'avoir rechuté, de ne pas savoir ce qu'elle fera de son avenir, et les conseils avisés d'Ali en contre-arguments sont tout autant de vérités sages qui font toujours du bien à entendre, espérant que Rue les écoutera pour pouvoir s'en sortir (évidemment plus facile à dire qu'à faire). Mais arrive la seconde partie de l'épisode spécial, assez peu finement annoncée par la sortie d'Ali (qui fait l'entracte entre les deux demi-heures), et l'on s'endort presque sur son fauteuil, car on s'étonne de voir répéter les mêmes arguments qu'on vient d'entendre, de voir si peu de sujets vraiment intéressants débattus, bref : on tourne en rond jusqu'au plan final ultra-long, un (très) lent zoom sur le visage de Rue sur fond sonore (on a simplement l'impression qu'ils attendent que la chanson se finisse, sauf qu'on n'en est qu'à la moitié...), et on soupire presque de soulagement quand le générique déboule enfin. Ce qui est vraiment dommage (et étonnant) pour un épisode de la géniale série Euphoria, ici un épisode spécial en demi-teinte qui approfondit quelques éléments de la relation entre Rue et Jules et entre Rue et sa philosophie de vie, mais tourne vite en rond jusqu'à nous impatienter. Peut-être le format d'une demi-heure simple aurait été plus concis et efficace.
Créée
le 28 août 2021
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