Un film de Patrice Leconte sorti en 1990.
Il est question de rêves d’enfant qu’on poursuit à l’âge adulte, de folie, d’amour et d’engagement.
Jean Rochefort est encore un grand enfant, il a toujours eu ce fantasme pour les coiffeuses, et après un coup de foudre, il épouse la coiffeuse d’un petit village. Après ce mariage rapide, les personnalités se dévoilent. Lui est un individu un peu loufoque mais joyeux et sincèrement amoureux. Leur amour est réel, quasiment palpable, et ils se complètent si bien qu’ils n’ont pas besoin des autres.
Nous n’avons pas d’amis, nous n’en avons jamais eu. Qu’est ce qu’ils
auraient pu ajouter à notre vie ? J’ai toujours trouvé louche cette
manie pour un couple de s’inviter mutuellement, de passer les
vacances. Tout cela avait toujours été pour moi une preuve d’une
insuffisance d’amour, une brèche colmatée par une amitié extérieure.
Je suis bien avec toi Mathilde, nous sommes heureux ensemble, il n’y a
que cela qui compte.
Avec ses danses orientales, Jean Rochefort parvient à hypnotiser sa compagne mais il est dans le déni. Il ne voit pas les signes, comme ce barbu qui vient se faire raser la barbe pour avoir l’air moins triste, mais qui dans le fond reste le même..
Un film captivant, chaudement recommandé.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2016/05/06/le-mari-de-la-coiffeuse/