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Hole in the head
XVIIème siècle : La princesse Asa et son amant, accusés d'être des sorciers, sont tués à l'aide d'un masque du démon. Avant de mourir, elle promet de revenir hanter les futurs descendants. Deux...
le 22 déc. 2014
24 j'aime
4
Le Masque du démon par magyalmar
L'une des plus belles introductions de mémoire de cinéphile, mais malheureusement le reste du film ne tient pas complètement les promesses entrevues.
Graphiquement Mario Bava signe un vrai chef-d'oeuvre. Avec ses cadrages déstabilisants et son jeu de plongées sur les personnages, il crée une atmosphère souvent inquiétante, amplifiée par des décors évocateurs et une sublime photographie, qui donnent au film une grande beauté baroque.
Scénaristiquement c'est beaucoup moins surprenant. La noirceur et la perversité de l'introduction laissent peu à peu place à une intrigue convenue. Et quand je dis "convenue", c'est évidemment pour un spectateur de 2014, car on n'a aucun mal à imaginer que certaines images du film aient pu traumatiser le public à sa sortie. La trame reste malgré tout un peu trop prévisible et alourdie par une amourette inutile qui vient plomber un happy end plus disneyien qu'autre chose.
Cela étant, le film garde un certain charme et un pouvoir de fascination qui en font une oeuvre chaudement recommandable, ne serait-ce que pour sa beauté plastique ou le regard pénétrant de Barbara Steele.
Graphiquement Mario Bava signe un vrai chef-d'oeuvre. Avec ses cadrages déstabilisants et son jeu de plongées sur les personnages, il crée une atmosphère souvent inquiétante, amplifiée par des décors évocateurs et une sublime photographie, qui donnent au film une grande beauté baroque.
Scénaristiquement c'est beaucoup moins surprenant. La noirceur et la perversité de l'introduction laissent peu à peu place à une intrigue convenue. Et quand je dis "convenue", c'est évidemment pour un spectateur de 2014, car on n'a aucun mal à imaginer que certaines images du film aient pu traumatiser le public à sa sortie. La trame reste malgré tout un peu trop prévisible et alourdie par une amourette inutile qui vient plomber un happy end plus disneyien qu'autre chose.
Cela étant, le film garde un certain charme et un pouvoir de fascination qui en font une oeuvre chaudement recommandable, ne serait-ce que pour sa beauté plastique ou le regard pénétrant de Barbara Steele.
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le 26 sept. 2014
Critique lue 237 fois
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