Le massacre de Hudson River a le mérite de revenir sur un point oublié de l'histoire des francophones Américains : celui du traitement des métis franco manitobains au XIXe siècle. Il s'agissait de descendants d'aventuriers français s'étant avancés bien plus à l'ouest que Montréal et s'étant mêlés aux populations amérindiennes locales. Farouchement opposés à la domination anglaise, ils ont souffert de la colonisation et été cruellement réprimés.
Le film reprend cette histoire dans une logique plus stéréotypée : d'un côté nous avons un peuple opprimé et frustre, prompt à la violence et de l'autre une élite étrangère plus raffinée mais méprisante. Le kidnapping de la belle héritière blonde par l'un des révoltés va permettre à Cupidon de permettre un rapprochement.
Bref il s'agit d'un film narrativement convenu, plombé par un budget très faible (les décors étant à 90% une forêt espagnole). Seul le cadre de départ offre un certain dépaysement.