Florence, la nuit
Certains retiendront de La Viaccia la sulfureuse histoire d'amour entre notre Bebel national (incarnant Amerigo, jeune campagnard fuyant sa famille, ses racines et les valeurs locales) et Claudia...
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Co-scénariste de La Viaccia, l’écrivain Vasco Pratolini résumait ainsi le sujet de ce mélodrame social adapté d’un roman de Mario Pratesi, L’eredità: «Le jeune paysan qui vient en ville et se meurt d’amour pour une prostituée, attiré par sa beauté plus que par sa sensualité, c’est le royaume du Diable, le marchandage de l’âme. Et autour de lui, l’avidité, la mesquinerie, l’avarice typiquement toscanes. La lumière aussi, l’utopie, l’espérance tentante: le bien». La beauté de Claudia Cardinale irradie l’écran face à un jeune Belmondo parfaitement en phase avec son personnage, à la fois timide et volontaire, fragile et impudent, qui porte en lui les contradictions d’un monde en changement, entre une société paysanne aux valeurs traditionnelle sur le déclin et la montée en puissance d'une bourgeoisie porteuse d’une nouvelle (im)moralité. Si l’intrigue ne se distingue par son originalité, le réalisme des décors et la subtilité de la photographie en noir et blanc tout comme les fantastiques costumes créées par Piero Tosi, le collaborateur habituel de Visconti, confère à cette histoire de moeurs un brin sordide des qualités esthétiques tout à fait remarquables.
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le 22 août 2020
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