"I'm a passenger, and I ride and I ride..."
Entre Voltaire et Corneille, Brugess et Kafka, Lindsay Anderson nous entraine, pour la seconde fois, aux côtés de ce pauvre Michael Travis, dans des aventures plus invraissemblables les unes que les autres.
C'est une belle fable morale et une belle critique sociale, dans un environnement so british, mettant en scène le meilleur des meilleurs monsieur! J'ai nommé: Malcolm MacDowell! Tel un poisson dans l'eau, le talent de Malcolm (après If... et l'Orange Mécanique) n'est plus à prouver.
Entre-coupé par les interventions musicales d'Alan Price, rajoutants une pincée d'ironie, se faisant office du choeur, ou narrateur, qui nous conte l'histoire de Travis. Il est à la fois omniscient et personnage à part entière.
Pas le temps de s'ennuyer durant ces 3 heures de film. Entre échapper à une explosion après s'être fait torturer par l'armée, se faire nourir au sein dans une église, manquer d'être la victime d'un chirurgien fou, être embaucher suite à la défenestration de son prédécesseur, tout en se rappelant qu'il est vendeur de café à l'origine!!
Sans oublier une fin digne d'une pièce de Corneille, qui nous plonge dans une mise en abime dans le domaine du cinéma. Merde! On en est où alors? Film ou pas film?