Cesar, un ami qui vous veut du bien
Arthur, professeur universitaire et Cesar, sorte de tête brûlée flambeur furent camarades de classe dans un internat du sud-ouest. Vivant à Paris, les deux hommes se retrouvent et à l’occasion d’une visite médicale, un cancer est diagnostiqué chez Cesar, mais Arthur, ayant du se porter garant pour son camarade, a son nom inscrit sur le dossier et donc, Cesar ignorant tout pense que son ami est condamné. D’où une tentative de départ festive.
Le voici donc ce retour du binôme du prénom et du duo de P.R.O.F.S. Le sujet s’annonçait sérieux et avec une certaine dérision espérée. Souhait brillamment exaucé.
On pourrait peut-être raccourcir certains dialogues dans la première moitié de film mais autant cette première heure est totalement tournée vers la comédie de boulevard avec un exquis quiproquo où l’un ignorant son mal et le croyant chez l’autre incapable de lui dire la vérité, les séquences humoristiques sont omniprésentes surtout vis-à-vis de la gente féminine témoin malgré elle de cet imbroglio.autant, la seconde représente le temps des promesses, chacun ayant son secret et sa douleur, et du coup s’avère une véritable ode à la fois à la tolérance et au rachat, notamment le secret de Cesar splendide séquence qui touchera toutes les personnes en manque d’un proche.
Un duo Luchini-Bruel brillant avec sur l’entame un schéma classique de la part de chacun et finalement une métamorphose absolue, notamment chez Bruel.
Et maintenant, que vais-je faire, nous rappelle Becaud? Mon conseil unique est de foncer le voir à sa sortie avec une tendre compagnie telle celle recherchée par notre binôme.
A recommander vivement...