Jean-Luc Godard, comme un grand nombre d'artistes et d'intellectuels du vingtième siècle je suppose, a été traumatisé par la machine infernale de Jean Cocteau, la ré-écriture du voyage d'Ulysse dans l'Odyssée d'Homère. C'est d'ailleurs l'esthétique que des dessins de Jean Cocteau que l'on retrouve dans les plans, géniaux, des statues déiques sur fond bleu Klein. La présence de Brigitte Bardot, mais surtout le célèbre monologue inventaire des parties de son corps (l'intestin grêle ayant été omis) contribue certainement aussi au mythe.
La présence de Fritz Lang laisse perplexe bien que tout brillant cinéaste pourrai s'attacher à l'héritage expressionniste Allemand ... Le technicolor primaire serait alors le nouveau noir?
Le mépris c'est un montage final modifié, repris, retouché (ce qui peut expliquer quelques bizarreries) mais c'est à voir, absolument.