Une bande de malfaiteurs prend en otage une rame de métro à New York. Ils menacent de tuer les 14 otages s’ils n’obtiennent pas une rançon de 5 millions de $.
Le Métro de l'angoisse (1998) est un téléfilm, édité en VHS dans l’hexagone et réalisé par Felix Enriquez Alcala. Mais il est aussi (et surtout) le remake du cultissime polar Les Pirates du métro (1974) de Joseph Sargent.
Mais la comparaison s’arrête là vu le faible intérêt qui se dégage du film. Ce dernier démarre au quart de tour, ne lui laissant pas le temps de poser les bases et de faire la présentation des protagonistes (ça démarre direct sur le quai du métro avec les malfaiteurs qui reprennent les surnoms du film d’origine : Blue, Green, Grey & Brown). Pour le reste, ce sera un énorme encéphalogramme plat de 90min dont les ¾ se déroulent dans la rame de métro (c’est d’autant plus du foutage de gueule quand on lit sur la jaquette « Un métro lancé à 100 à l’heure dans New York va vous donner le frisson… »).
La mise en scène est à la ramasse, clairement on s’emmerde sans discontinue, entre l’absence totale de tension et de suspens, ajouter à cela, une musique quasi absente, en pareille circonstance, difficile de ne pas finir dans les bras Morphée…
Sans oublier l’intrigue qui se permet des facilités scénaristiques
(le détective devine grâce à un simple enregistrement audio que l’un des malfrats est un conducteur de métro, c’est ridicule),
ajouter à ça toute la dernière partie qui s’en retrouve expédiée sans la moindre conviction
(le bad-guy qui n’oppose aucune résistance avant de se suicider ou encore l’arrêt du métro quand les feux passent au rouge, sacrés freinages !).
On en oublierait presque le ridicule freeze frame à la toute fin du film, rendant la séquence totalement ringarde.
Hélas, il ne faudra pas trop en attendre de la part du second remake, L'Attaque du métro 123 (2009) de Tony Scott, qui parvient difficilement à atteindre le niveau de l’œuvre originale.
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