J'aurais pu donner un 7/10 avec une autre fin, si Curtis avait assumé jusqu'au bout les quelques saillies assez féministes et anticapitalistes dont il parsème son film, s'il avait conservé quelque chose de son ironie, au lieu de le conclure par ce stupide « hero gets the girl » qui fonctionne si mal avec toute le reste, et qui légitime toutes les manipulations, tous les mensonges et les abus, toutes les contraintes, pour qu'un riche obtienne la pauvre. Grosse déception sur le propos qui met d'autant mieux en avant une faiblesse formelle que rien ne vient compenser ou cacher, ainsi qu'une faiblesse de l'argument qui peine désespérément à surprendre agréablement.