Michèle ma belle...
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Grâce à une annonce, un petit professeur besogneux épouse une jeune fille intelligente et sensible mais au physique ingrat. Connu essentiellement pour ses films à thèse, qui ne sont pas tous inintéressants, Cayatte s'est souvent penché sur l'âme humaine, dans ce qu'elle a de plus complexe. Il connait bien le mélodrame, pour en avoir signé au début de sa carrière, notamment avec Pierre et Jean, sans doute son meilleur film. Tourné entre le très singulier Oeil pour oeil et l'excellent Le passage du Rhin, Le miroir à deux faces offre une belle réflexion sur le couple, sur l'apparence et sur la condition de la femme à la fin des années 50. Les deux personnages principaux, formidablement interprétés par Bourvil et Michèle Morgan, qui joue presque un double rôle, ont une psychologie finement dessinée et une appartenance sociale à la fois très ancrée dans son époque et finalement intemporelle. Le miroir à deux faces pourrait être une sorte de conte très triste et humain qui s'intitulerait Le nez au milieu de la figure. A part pour son épilogue, trop sentimental, le film est d'une grande justesse.
Créée
le 28 oct. 2019
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