(très) molle fin du monde

Attiré par les bonnes critiques et le casting, je me suis laissé tenter par ce film.

Et bien ce n'est pas bon.

Le 4/10 vaut pour les acteurs, le reste du film vaut au mieux 3.

D'abord, le film est lent. Avec une insupportable musique inspirée des films d'horreur/thriller, supposée je pense nous plonger dans un mode d'angoisse. Ben non. C'est juste grossier.

Et le film est trop long. Avec une demi-heure de moins et en restant concentré sur l'essentiel (supprimer les animaux !), peut-être le réalisateur aurait-il pu nous servir un bon petit film. Peut-être...

Et je propose de bannir désormais toute acrobatie de caméra à base de drone. A part fatiguer les yeux et le cerveau des spectateurs, ça ne sert quand même à rien. Un drone est un outil. Si le réalisateur ne sait pas s'en servir, qu'il ne s'en serve pas !

Ensuite, personne ne semble rien n'en avoir à faire, finalement, de cette fin du monde. Les discussions s'enchaînent, les séquences s'interrompent, personne ne va au bout des choses. Merde, à part une incursion de GH sans suite, aucun des personnages ne prend le temps de faire le tour du quartier pour voir s'il n'y a pas quelqu'un de vivant ?

Le monde entier (enfin, au moins New-York, de l'autre côté de la baie) s'écroule, des avions tombent sur la plage d'à côté, mais dans leur maison bulle nos héros ne voient et n'entendent rien ?

La (seule) route pour New-York (justement) est bouchée, de méchantes Tesla leur foncent dessus (alors que les GPS et autres relais modernes ne fonctionnent pas, rappelons-le...), mais personne dans la ch'tite famille ne se dit qu'on peut aussi faire quelques mètres à pied pour mieux voir (puisque la vision aérienne nous montre New-York de l'autre côté d'un pont accessible en, disons, 15 minutes) ?

Et à quoi servent ces séquences animalières ? Quel lien entre ce qui apparaît comme une interruption des flux informatiques humains et les passages d'animaux ?... Mystère

Bref, un mélange indigeste d'idées et de styles pompées à droite à gauche, enrobé dans un poisseux sirop de dialogues inintéressants, et beaucoup trop long.

Le Netflix de Noël... hélas.