And in that moment, I swear we were infinite.
Dear friend,
Aujourd'hui je me sens reconnaissante.
Merci à Stephen Chbosky. Merci à lui d'avoir écrit Charlie, Sam, Patrick, Mr. Anderson, le frère, Candace, Helen, Mary-Elizabeth, Alice. Merci à lui d'avoir réalisé le film, d'avoir donné à ces quelque 107 minutes de l'énergie, de la logique. Merci.
En général, les adaptations me font l'effet d'une douche froide, quand je connais les pages écrites qui en sont à l'origine, roman ou nouvelle. Je me sens parfois trahie par les choix scénaristiques (Harry Potter c'est toi que je regarde) ou je sens que toute la cohérence n'est pas là. C'est quand même difficile de voir une œuvre qu'on apprécie perdre de la valeur à ses yeux.
J'ai adoré The Perks of Being a Wallflower. Je ne comprendrai jamais le titre français du film. Pas raccord, okay, je vois le sens. Mais supprimer tout ce qui définit Charlie, non. En revanche, j'admets que je n'aurais pas su traduire.
Logan Lerman est exceptionnel. Je l'avais déjà remarqué dans Percy Jackson, et là il m'a époustouflée. C'est LE Charlie qui va bien. Emma Watson est beaucoup mieux que dans Harry Potter, j'admire le travail. Et elle est tellement belle ! Ezra Miller ? Mort de mes ovaires, point barre. Mini-Charlie me fait penser à mini-Dexter... Je signale Dylan McDermott, Paul Rudd et Kate Walsh comme des acteurs que j'aime retrouver. Le casting de rêve, bam !
La musique. La musique, virgule. Merveilleuse.
Logan et la réalisation donnent de l'épaisseur à ce qui est presque inimaginable dans le livre, à cette fin qui m'a glacé le cœur (et fait pleurer). Logan et Emma donnent de la substance à ce qui est à peine effleuré dans le livre, à leur amour qui transperce tout ce qui est possible. Leur histoire est tellement évidente dans le film que je ne me suis pas sentie trahie en repensant au livre. C'est eux, voilà. Emma et Ezra sont parfaits, complices comme il faut, adorables très souvent, je voudrais vivre avec eux.
La mise en images physiques confère une dimension si particulière et géniale au film que j'en suis encore époustouflée. J'ai une pensée particulière pour un de mes moments préférés, juste avant la "rupture" de leur amitié, lorsque Charlie imagine ce qu'il dirait sur Mary-Elizabeth. Exquis.
J'ai un élan de compassion infinie pour Charlie, d'une infime supériorité à ce que je ressentais pour le Charlie du roman.
Regarde le film.
Love always.
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