(A VOIR EN VO OBLIGATOIREMENT)
Il y a des films poignant. D'autres qui vous bouleversent.
N'écoutez pas tous ces pseudo-connaisseurs de la globalité du cinéma, qui vous dirons que "Le Monde de Charlie" est un teen-movie rempli de clichés. Les quelques clichés présents semblent avoir été crées pour ce film !
The perks of Being a Wallflower c'est aussi cette suprise incroyable de trouver une telle profondeur là où je ne m'y attendais guère, je ne m'attendais pas à être tant emporté, tant touché, tant porté par ce long-métrage. Evidemment je me reconnais un peu dans Charlie, mais il y a autre chose qui veut nous faire aimer la vie.
Plus qu'un simple film, Le Monde de Charlie m'a suivi jusque dans mon lit où il m'était impossible de dormir, et où je me contentais d'écouter en boucle "Heroes" de Bowie et "Asleep" des Smiths. (Oui la BO est incontournable). Impossible de dormir car je repensais à toutes les leçons qu'il m'a donné, toute cette vibration, et cette phrase de fin de film :
-"You're listening to that song and drive with the people you love most in this world. And in this moment I swear, we are Infinite."
Impossible de dormir car on repense à ses amis, "est-ce vraiment avec eux que je veux vivre des moments forts ?" Plus directement il nous fait penser aux choix de nos meilleurs amis, et nous encourage à vivre. Mais là où le film tire en grande partie sa force, c'est grâce à ce trio Lerman, Watson, Miller, absolument génial.
Qui aurait pu croire que le héros de "Percy Jackson" aurait joué ce rôle avec une telle perfection, une justesse et une originalité qui fait passer le film en dehors du commun. La délicatesse de ses sentiments plus vrais que nature viennent immédiatement vous saisir, là ou votre nostalgie profonde des années lycées trop vite passées se cachent.
D'autre part il y a Ezra Miller ou la plus grande révélation qu'il m'ait été donné de voir, a lui seul il m'a fait perdre les petits restes d'homophobie terrés en moi. Il a ce tact, et ces yeux incroyablement communicatifs..
Et puis Emma Watson... Emma Watson... Elle n'a pas arrêté de renforcer l'amour que j'ai pour elle depuis mes 11 ans, bourrée de charme, dynamisée par ses cheveux courts. Elle joue, elle parle, elle danse, elle rigole, elle etudie, quoi qu'elle fasse elle nous envoûte, comme Charlie je ne voyais qu'elle.
"I look at her and she is so beautiful".
On a alors cette envie de ressentir le même frisson que Charlie devant Sam, cette alchimie indescriptible, concordance de deux moitiés, deux âmes soeurs en communion liées par un destin favorable. Doit-on forcer un amour qui finalement n'avait pas l'étincelle initiale ? Celle qui vous pique pour vous prévenir que c'est la bonne personne. Ou est ce que l'on doit attendre la perle rare semblable à Sam, savoir comme elle, quand elle écoute "Pearly Drewdrop Drops" qu'il y a quelqu'un, qu'on est pas seul, et qu'il suffit d'avoir confiance en la vie.
Il est certain qu'il fera, et qu'il fait déjà parti, de mes coups de coeur de 2013 pour tout ce qu'il m'a donné. C'est le genre de film où je suis déçu de l'avoir vu car je ne peux plus le revoir avec la même innocence que la première fois, car je n'ai plus cette surprise à présent.
Aujourd'hui j'ai une liste de lecture consacrée au monde Charlie pour toute sa BO, et une autre avec "Charlie's last letter" et "Heroes" pour me refaire la fin dans ma tête quand l'envie m'en prend. Un grand fan oui un grand fan..
Je ne sais pas si j'ai été plus réceptif qu'un autre au "Monde de Charlie", mais il est clair qu'il m'a changé ma manière de penser. Chaque action, chaque détail est parfaitement placé. Alors peut-être que ça vient juste de moi, mais pour moi "The Perks of Being a Wallflower" sort réellement du lot. Merci Stephen Chbosky de m'avoir imprégné de tant de choses en un seul long-métrage.
Je n'ai qu'un regret, celui de ne pas vivre dans Le Monde de Charlie. Maintenant je sais pas pour vous mais moi je vais m'écouter Heroes ! A bon entendeur..