26 Novembre 2003. Alors qu’il s’est depuis quelques années installé dans le paysage cinématographique mondial avec les excellents Toy Story 1 et 2, 1001 pattes et Monstres et Cie, le studio Pixar présente son cinquième long-métrage : Le Monde de Nemo. Et change l’Histoire du film d’animation avec celui qui, à mon humble avis, reste à ce jour le meilleur d’entre eux.
Il faut avouer qu’un film consacré entièrement à mon personnage préféré de mon film d’animation préféré était quelque chose de très tentant. Et ce Monde de Dory, bien qu’il reprenne de manière prévisible la trame générale de son illustre prédécesseur, s’avère une réussite.
Tout d’abord, le film réussit à renouveler sa galerie de personnages, tout en conservant ceux qui ont fait la réussite du Monde de Nemo, toujours porté par d’excellents doubleurs comme Céline Montserrat. On notera les arrivées sympathiques de Bailey, Destiny et Hank notamment, qui apportent du sang neuf au film tout en permettant le développement de la trame scénaristique par rapport au premier opus. Notons également pour la VF le caméo d’une journaliste, qui m’a fait réagir à peu près de la même façon que la fois où Franck Leboeuf s’était incrusté dans Une Merveilleuse Histoire du Temps.
Au niveau scénaristique, c’est du Pixar somme toute assez classique. On retrouve une multitude de petits clins d’œil plus ou moins innocents (ce qui me permet au passage de poser la question que tout le monde se pose : Hank est-il éjaculateur précoce ? ), et malgré quelques ficelles scénaristiques un peu éludées, le Monde de Dory confine souvent à la tristesse profonde, en abordant des thèmes essentiels : recherche d’autrui mais aussi recherche de soi, amitié, famille… Une belle réussite.
Et puis, un film qui réussit à rendre les personnages de Franck Dubosc et Kev Adams, deux des mecs les moins marrants de l’Histoire (et pas seulement dans le domaine artistique), attachants, c’est forcément une pépite.
Ah et au fait, petit message du DiCaprio qui se cache en moi (non, il n’y a pas de double sens dans cette phrase, n’insistez pas). A la différence des poissons-clowns, les chirurgiens bleus s’adaptent difficilement à la vie en captivité. Donc si votre enfant vous tanne pour avoir une Dory, restez catégorique : this is serious business. Laissez Dory nager droit devant elle.