Le monde, la chair et le diable (1959)
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, il ne s'agit pas d'un film d'horreur mais plutôt d'un film de science fiction. Suite à une catastrophe nucléaire Ralph un homme noir est retenu prisonnier plusieurs jours au fond d'une galerie éboulée. Lorsqu'il parvient à ressortir il n'y a plus aucune vie ... New York complètement vidé de toute sa population est très bien filmé. On est tout de même surpris de ne voir aucun cadavre ... Ce n'est qu'au bout d'une demi heure qu'un second personnage intervient : une femme Sarah. L'homme et la femme font connaissance et apprennent à vivre ensemble. Le scénario aborde quelques thématiques intéressantes : le racisme, la place de la femme ... Dans cette seconde partie on est tout de même surpris par l'apparente facilité de leur vie qui s'organise petit à petit. Au bout d'une heure, ils captent des messages radio prouvant qu'ils ne sont pas les seuls survivants et un troisième personnage apparaît. Il s'agit de Benson, un homme qui va semer la zizanie dans le binôme. La fin du film est très intéressante avec de superbes plans sur les grattes ciels et les rues de New York. Il n'y a donc que trois acteurs dans ce film. Ils sont tous les trois très bons, Harry Belafonte dans le rôle de Ralph notamment. Il ne se passe finalement pas grand chose pendant l'heure et demi que dure le film. Etant bien rythmé en trois parties l'histoire non dénuée d'intérêt capte l'attention.