" C'est une cache-en-l'air ! Il monte et il te cache en l'air ! "
Déjà rien que pour cette réplique le film est culte.
Ensuite, de nombreuses raisons me poussent à le considérer comme le digne successeur du tout premier ; le héros est Ian Malcolm, icarné par le talentueux génie de Jeff Goldblum et ses répliques parfaites (" Combien de Sarah crois-tu qu'il y a sur cette île ?"). Les dinosaures ne sont plus l'œuvre d'un humaniste démesuré, mais sont à l'état sauvage, et cette fois-ci, la confrontation n'est plus entre l'homme et la bête, mais bien entre l'homme et l'homme. Enfin, après que les hommes soient venus chez les dinosaures, les dinosaures viennent chez les hommes, c'est ce qu'on attendait ; et avec le déchaînement du T-Rex, pas d'effets spéciaux miteux et de pan-pan-boum à la Godzilla, parce que tout, absolument tout est servi avec un humour brillant.
Je conçois, le tout début est de trop, la première partie sonne beaucoup comme un plaidoyer écolo affublé de Francis Lalanne et de " Les animaux sont nos amis même si c'est des gros dinos et qu'ils pensent qu'à nous bouffer la gueule ", certains passages sentent un peu trop le grand spectacle hollywoodien, et John Hammond en VF n'a pas la même voix. Mais on a encore une fois à faire à du grand Spielberg.