Le Monde Selon Garp est un excellent et très beau film. Adaptation du roman éponyme très connu de John Irving que je n’ai pas lu, mais qui du coup m’a inciter à le lire chose assez rare, car n’étant pas un grand lecteur. Une petite perle de la comédie dramatique, un film prenant, attachant, touchant et drôle.
Une chronique de la vie attachante, où dès le départ l’on est tout de suite pris d’affection pour les personnages et l’histoire devient directement captivante à suivre. Nous suivons les errances cocasses d’un anti-héros, fils accablée d’une mère féministe tout en traversant de façon satirique, l’Amérique des années 1970, entre puritanisme et radicales utopies.
Le métrage est doté d’une mise en scène fabuleuse avec un rythme sans temps morts qui allie avec brio les rebondissements rocambolesques avec un humour décalé et piquant qui fera rire plus d’une fois et les scènes plus dramatiques au registre émotionnel assez fort.
La bande son bien qu’elle ne soit pas grandiose et pas énormément présente, reste très sympathique où l’on peut entendre une musique assez amusante des Beatles avec le titre When I’m Sixty-Four, le très bon titre Long Way To Go de Alice Cooper dans une super scène, et le très beau titre There Will Never Be Another You de Nat King Cole.
Le réalisateur George Roy Hill nous ravit d’une réalisation excellente composée sous la forme d’une suite de saynètes de la vie de T.S Garp. Le casting qui compose ce film est grandiose avec : un Robin Williams débutant avec ici son 2ème rôle au cinéma y est extraordinaire, une impeccable Glenn Close extraordinaire, John Lithgow excellent, la jolie Mary Beth Hurt excellente.
Une bien belle œuvre et pépite cinématographique, là où l’on ne s’attend qu’a un petit film quelconque, l’on se rend compte que le monde selon Garp est une merveille.
Ma note : 9/10 !