« He looks the part to me (Il regarde une partie de moi) » est la réplique du procureur Anthony Petrocelli (Paul Ben-Victor). Ses propos sont empreints de racisme et de cynisme. Alors que la déclaration quitte sa bouche, vous êtes tellement sceptique que même lui y croit. C’est du moins l’impression que vous donne l’avocate de la défense Katherine O’Brien (Jennifer Ehle de Saint Maud). Elle veut cinq à sept ans pour son client, un jeune Noir accusé de complicité de meurtre, comme guetteur d’un vol. Steve (Luce’s Kelvin Harrison, Jr.) est plein de potentiel, les possibilités pour lui sont infinies. Sauf qu’O’Brien le sait. Petrocelli aussi. C’est un jeu de chiffres. La moitié des jurés supposera automatiquement que Steve est coupable par la couleur de sa peau. C’est le but du film Le Monstre. Peu importe la preuve ou la réputation de l’accusé, tout ce qu’ils verront, c’est un monstre.
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