Le Monstre des mers
6.7
Le Monstre des mers

Long-métrage d'animation de Chris Williams (2022)

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Une histoire qui chez moi à fait mouche. En effet, c'est la narration de la légende d'une guerre éternelle des pirates chasseurs avec des bêtes marines, jusqu'à ce que l'un d'eux, accompagné d'une petite fille, la transforme. Pour ma part, cette histoire m'a bien plu, rentrant totalement dans les genres d'animation que j'aime regarder. Il arque la dérision, les chamailleries puériles, un peu comme un Disney ou un Dreamworks, qu'elles soient imagées ou orales, sans pour autant omettre la force de l'union, et de l'amitié, qui permettra aux deux protagonistes, petit à petit, en apprenant à se connaître, à faire naître ce qu'ils souhaitent. C'est peut-être gnangnan dit ainsi, mais cela est toujours touchant.


Concernant le récit en lui-même, il était bien ficelé, avec quelques bonnes scènes d'actions prenantes, qui laissaient entrevoir, pour ma part, une palette d'émotions. Je ne cacherai pas avoir pleuré certaines fois, lors de moments solennelles, tristes, intenses, ou joyeux.

Cela s'est passé par exemple lors de la passation du statut de chef du capitaine à son fils adoptif, ou bien pour le message du film, illustrée par la fin, qui m'a naturellement touchée, étant une grande amoureuse de la faune et de la flore.

Les protagonistes, quant à eux, avaient une bonne dynamique dans leur duo. On pouvait suivre leur évolution, voire qu'ils apprenaient à se connaître, et petit à petit, réaliser qu'ils avaient besoin de l'un et l'autre pour progresser dans leur voie, chacun ayant des choses différentes à apporter, pour au final, ouvrir les yeux aux pirates sur la véritable nature de cette légende ;

l'orpheline trouvant cette guerre injuste à juste titre, voulant en connaître les enjeux, et souhaitant donc tout faire pour l'arrêter avec des arguments plus que recevables, car véridiques, se fondant sur des preuves qu'elle a elle-même déniché tout au long de l'histoire. Le passage final où, avec courage, elle informe le peuple sur l'origine de cette guerre, était vraiment très beau et noble.

Enfin, l'animation était vraiment très fluide, de bons jeux de lumière, et donc une bonne immersion au sein de cet univers maritime de piraterie. Je n'ai vraiment rien à dire de plus à ce niveau-là, car elle faisait très bien son travail, pour nous transmettre deux heures de pure évasion, qui mettaient en valeur leur histoire et les sentiments souhaités véhiculer.


Peut-être que le point que j'aurai à souligner de "négatif", même si cela ne m'a guère dérangé, était l'espèce de cours royale dont les pirates étaient affiliés, et qui leur avaient ordonnés de tuer les monstres, basé sur cette dite légende. Je trouve qu'ils n'étaient utiles que pour octroyer un but aux pirates, et expliquer les enjeux du scénario, en étant eux-mêmes, le point d'où découle toute l'histoire, car au-delà de cela, ils n'ont rien de bien menaçants, me demandant même pourquoi les pirates se soumettent à eux, étant donné que la seule fois où il y aurait pu avoir un combat entre les bêtes et les deux camps (pirates/personnes royales), la bête leur scie leur bateau en mode gros cartoon, ce qui est assez ridicule, et qui prouve bien qu'ils n'ont rien de bien effrayant, ni d'utile dans ce domaine.


L'autre point que je pourrai souligner, et que j'aie mentionné plus haut, m'ayant touché, était le monologue final de la petite fille, inconnue au bataillon, et qui est parvenue à raisonner les gens alors qu'elle n'était connue ni d'Eve, ni d'Adam. J'ai trouvé cela un peu bâclé, en mode "c'est la fin, il faut que l'on se dépêche", afin de conclure l'histoire sur une note positive.


Au-delà de cela, je pense que chacun pourra y passer un agréable moment, car cela reste dans la veine d'un Disney, un Dreamworks, tel un film Dragon, au vue du côté humoristique comme je l'ai souligné, des messages, mais également du fait que la fille a un animal de compagnie trop mignon, sûrement pour attirer les foules, comme n'importe quelle princesse Disney. J'ai d'ailleurs, tout au long du film, trouvé certaines inspirations, sûrement involontaires, à d'autres œuvres de ces studios, étant donné que cela s'inscrit dans le même ordre d'idée, et qui explique pourquoi je ne pouvais que l'aimer.

Garfieldthecat
8
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le 15 nov. 2022

Modifiée

le 14 nov. 2022

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Garfieldthecat

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