Le Monstre du train par Ciné Water
En 1980 Jamie Lee Curtis est la "scream queen", entendez la nana pourchassée par l'antagoniste (méchant) du film, favorite d'Hollywood.
Deux ans après Halloween de John Carpenter, un classique du slasher, mais plus simplement du film d'horreur, elle est engagée sur le premier film de Roger Spottiswoode auparavant connu comme étant le monteur attitré d'un des plus grands réalisateurs des 70's, Sam Peckinpah dont je vous conseille vivement Les chiens de paille (http://www.senscritique.com/film/Les_Chiens_de_paille/critique/6360484) et Croix de Fer.
L'intrigue est simple, comme toujours. A la différence d'un film comme The Hitcher elle ne démarre pas d'une peur courante, qu'on pourrait tous avoir. Ici d'emblée l'aspect réaliste est éliminé, ce n'est pas le but.
Autrefois, lors d'une très mauvaise blague (prendre un cadavre démembré d'une femme dans un lit et demander à une nana d'inviter le looser de service de venir le rejoindre dans ce même lit, c'est plus qu'une mauvaise blague.)
Le temps passe, ces jeunes friqués se décident à louer un train (non pas un bus) façon Le crime de l'Orient express. Bien sur le tueur sera de la fête, ici costumée facilitant ainsi son travail.
La photo est bien sympathique, guère étonnant elle est signée John Alcott. Directeur photo attitré de Stanley Kubrick qui vient juste de terminer Shining. On ne peut pas en dire la même chose concernant sa bande son.
A noter : l'apparition du magaicien David Copperfield qui ne ferra malheureusement pas disparaître les défauts du film.
Principalement le manque total de tension tout comme d'empathie pour les protagonistes, le scénario ultra prévisible et pas mal de scènes mal gérées.