Ce film est une florilège de prouesses techniques qui lui confère un dynamisme rare à cette époque :
- le travelling avant sur le mystérieux secrétaire est audacieux [12'17] ;
- le montage alterné ses gros plans de la chanteuse et des auditeurs [14'35] ;
- la vue d'actions dispersées sur une carte de l'Europe [16'24] ;
- les cauchemars de l'imposteur [23'10] ;
- les superpositions d'images [25'40] ;
- le jeu dans le miroir [45'25] ;
- etc.
Le plus extraordinaire est la présence d'une télévision, inventée en 1926 par John Baird, alors que la première émission de télévision publique en France n'aura lieu qu'en 1931 [1h24] ; les vues d'avion d'un magnifique paysage de montagnes [1h33] et, pour couronner le tout, les vues acrobatiques prises dans les escaliers et les structures de la tour Eiffel [1h54].
Dommage que le scénario, trop rocambolesque, ne soit pas à la hauteur de la mise en scène. La musique extradiégétique et la sonorisation, rajoutées après coup, sont particulièrement bienvenues.