Nous sommes tous des naufragés
Deux ans avant "Un Monde sans femmes" (1), Guillaume Brac donnait naissance à son "chacal naufragé", Sylvain, dans ce court plein d'humanité, de vérité.
Le trait fin, la plume vive, ce réalisateur dépeint avec brio un monde broyé par l'égoïsme et la solitude. Ne cédant jamais au misérabilisme, il donne la parole à ceux qui l'ont si peu, des gens modestes et vrais.
Et quand le modeste Sylvain parle, la poésie affleure : "Un bébé, il devrait ressembler, au moins un tout petit peu, à tous les hommes qu'une femme a aimés."
(1) http://www.senscritique.com/film/Un_monde_sans_femmes/critique/11033006