Le titre français de Balarrasa, Le Noceur, ne doit pas induire en erreur. Le héros du film, traumatisé par la mort de son meilleur camarade, pendant la guerre civile, ne tarde à pas à intégrer le séminaire et, de retour chez lui, entreprend de remettre dans le bon chemin son frère, ses sœurs et son père, qui se sont égarés. Un film très bien pensant, donc, avec les vertus cardinales du régime franquiste : le travail, le catholicisme et un bon mari pour les jeunes femmes. Correctement réalisé et bien cadencé, Balarrasa s'adonne à une critique acerbe d'une bourgeoisie décadente qui finit par adopter un profil bas, plus conforme aux valeurs de l'époque, mais de cela nul ne pouvait en douter.

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le 30 janv. 2024

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