Je suis dans la merde, tu peux me donner un coup de pouce?

Le pape de Greewich Village est un film sorti en 1984, tourné en décor réel dans les rues de New york. C'est l'un des gros points positifs, car cela donne vie au film et un style tout particulier.

Il nous raconte l'histoire de Charlie et Paulie, le premier joué par Mickey Rourke et le deuxième par Eric Roberts, qui sont deux cousins habitant à Little Italy. A cause du comportement stupide de Paulie, ils se font tous deux virer de leur travail dans la même soirée.
Le lendemain Paulie annonce à Charlie un plan pour gagner de l'argent sans trop d'efforts, il s'agit d'aller dévaliser le coffre-fort d'une entreprise du quartier.
Malheureusement, après coup ils se rendent compte qu'ils ont volé la mauvaise personne.

Le problème du pape de Greenwich Village c'est que l'on ne peut pas s’empêcher de le comparer à Mean Street, et dommage pour le premier, ils ne boxent pas dans la même catégorie.

Pourtant il a des atouts notamment une prestation de Mickey Rourke vraiment parfaite et complètement dans le ton du film. Il joue très bien le mec qui traîne comme un boulet son cousin qui fait conneries sur conneries, mais il ne peut pas le détester car ils sont unis par les liens du sang.

Par contre Eric Roberts est lui INSUPPORTABLE!!! il joue une tête à claques pas possible, Si c'est le réalisateur qui lui a donné ses instructions, très bien, mais comme même. Parfois il surjoue et ça en devient ridicule, notamment la scène de plainte auprès de Charlie à propos de son doigt coupé.
Rassurez-vous, car je peux vous dire qu'il en prend pour son grade, Mickey Rourke passe son temps à lui coller des baignes et elles sont loin d'être volées.

Pour les autres choses que je n'ai pas aimées, il y a la musique, que j'ai trouvée très cheap, typée années 80, et ça ma fait saigner des oreilles la plupart du temps.
La fin m'a paru un peu bâclée et pas très travaillée, il nous manque peut-être un peu plus de précision sur ce qu'ils vont devenir ensuite. C'est d'autant plus frustrant qu'ils se sont parfois attardés sur des choses qu'il n'en valait pas forcément la peine.

Pour conclure, j'ai envie de terminer ma critique sur une note positive, la relation entre les deux cousins. Qui est présentée un peu comme dans Mean Street, l'un à de l'ambition et l'autre, impulsif et irréfléchi brise sans arrêt ses possibilités d'évolution et le ramène à son niveau.
Mais une chose les lies, en plus de leur sang, c'est une profonde amitié, et le fait est, que, malgré leurs différences, ils sont tous les deux prêt à tout pour protéger l'autre.