Doté d'une bonne réputation, je dois avouer être dubitatif devant ce « Pape de Greenwich Village ». Oh il n'est pas mauvais le film de Stuart Rosenberg, mais au fond tellement banal... On nous refait le coup des losers attachants (la grande spécialité d'Eric Roberts), on leur fait faire un casse parce qu'ils sont dans la merde, et forcément cela tourne mal. Alors certes il y a un peu d'humour et les personnages ont un minimum d'étoffe, à l'image d'un bon Mickey Rourke et d'une Daryl Hannah belle à tomber : cela reste insuffisant. Quelques moments bien sentis et une fin correcte apportent toutefois un peu de piment, si bien que l'on regarde l'ensemble sans déplaisir, mais sans passion non plus. Une œuvre mineure dans la carrière de son auteur.