Court-métrage proposé avant le film Monstres Academy, Le parapluie bleu évoque l'histoire d'un parapluie, de couleur bleue donc, qui tombe amoureux d'un parapluie rouge alors que la pluie est battante dans la ville dont l'action se déroule.
Le gros point fort chez Pixar, c'est de savoir quand même donner vie à des objets du quotidien et de les rendre particulièrement attachants. C'est aussi savoir utiliser chaque bâtiment, chaque construction comme des êtres vivants potentiels. Ca donne donc une diversité de personnages.
Entièrement réalisé sans paroles, c'est donc à travers les différentes expressions du parapluie que les émotions sont transmises.
Sur base d'une histoire assez basique, différentes péripéties vont arriver au parapluie. Ca ne fait pas rire, mais ça a au moins le mérite de divertir.
En fait, c'est surtout sur le travail de l'animation qu'on peut être particulièrement bluffé. C'est bien simple, par moment, j'ai eu du mal à me dire que j'étais face à un dessin animé tant l'environnement me paraissait réel. Avec Le parapluie bleu, graphiquement, Pixar a passé un cap. Et il est superbe.
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