Si le premier nous exposait l'histoire de la famille, son fonctionnement, ses valeurs, et ses limites aussi, le second va bien plus loin. D'une part, avec les flashback on a la génèse avec Vito qui débarque aux Etats-Unis après que toute sa famille fut massacrer par le parrain du coin (dommage d'ailleurs que les ellipses soient parfois facile, Vito est présenté comme quelqu'un de très intègre et honnête, et tombe dans le monde du crime, bon en étant une sorte de Robin des bois moderne, mais simplement presque par amitié...) alors qu'en parallèle on voit Michael devenu le roi du monde, qui pour le rester, sacrifie sa famille, son intégrité, et se retrouve à la fin seul. Si dans le premier la Famille se battait pour une cause perdue, dans celui-ci il s'agit avant tout de vengeance, de vendetta. A l'instar de Vito, Michael ne pardonne pas, et élimine de manière presque systématique ses ennemis. Mais pour Vito, c'est presque un héros qui nait, une sorte de justicier, qui prend les armes pas seulement pour assouvir une vengeance, mais parce qu'il refuse de ployer l'échine. Comme il le dit dans le 1, il n'a jamais courbé l'échine devant qui que ce soit, et c'est pour lutter contre les puissants qu'il en est devenu un. Michael quant à lui, a accepté de renoncé dans le 1 à cette vie simple qu'il avait choisit, mais à quel prix? Les mensonges fait à Kay, finissent par détruire sa vie de famille, sa soeur est en mode auto-destruction, son frère le trahit, et sa vendetta le laisse seul dans une immense maison.

L'aspect intéressant est le contexte historique mis en avant, ces accidents de l'histoire qui relié à l'Histoire de la famille font sens. Le monde change, la crise de missile arrive, la guerre froide est en train de se développer, et le monde qu'avait connu Vito déjà dur en soit, n'existe plus. C'est aussi de cela dont parle le film, Michael ne peut conserver sa famille en faisant ce qu'il fait parce que le monde a changé et change aussi les hommes.

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le 24 juin 2012

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Sophia

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