Décidément, en plus d’être un plaisir, c’est parfois très surprenant, de découvrir des Hitchcock oubliés, très souvent ceux réalisés lorsqu’il était encore en Angleterre. Surprenant car on découvre un Hitchcock bien loin des styles qui ont fait sa renommée et avec « Le passé ne meurt pas», il adapte une pièce de théâtre mélodramatique de Noel Coward qui nous fait suivre l’exil d'une femme vers la côte d’azur suite à un divorce très compliqué.
S’il y a quelques pépites dans la période anglaise du maitre, Le passé ne meurt pas n’en fait malheureusement pas partie, ni même de ses meilleurs muets. Pourtant tout n’est pas à jeter, déjà l’histoire est plutôt intéressante nous montrant que le passé est difficilement effaçable et surtout, le maitre est réellement intéressant derrière la caméra, à l’image de ce début avec les scènes de procès alternées avec celles de l’adultère. Pourtant, ce n’est jamais vraiment passionnant, que ce soit l’histoire ou les personnages (dont les interprétations ne sont pas irréprochables) et finalement l'ennuie n'est parfois pas bien loin.
Un film qui ne dépasse pas le statut de simple curiosité et qui serait surement totalement oublié (déjà qu’il n’est pas bien connu !) sans le nom de Hitchcock derrière…