Avec un titre comme celui-là, Le Pensionnat des petites salopes (1982) est le genre de film auquel on sait à quoi s’attendre avant même de prendre connaissance du synopsis.
Sans surprise, il s’agit bel et bien d’une œuvre pornographique, mais pas n’importe laquelle, car en effet, Pierre B. Reinhard nous a concocté un film porno en 3D relief !
Non, vous ne rêvez pas, la technologie 3D n’est pas seulement réservé au cinéma dit « grand public », la preuve en est, avec cette hilarante petite production (sans doute, la seule production pornographique française à avoir été réalisée en 3D).
Le scénario est assez amusant, un jardinier tente par tous les moyens de fêter Noël avec les filles du pensionnat pour lequel il travaille, pour cela, il va se déguiser en Père Noël et faire appel à un de ses amis, afin de satisfaire toute la gente féminine !
Le plus amusant dans cette œuvre totalement barrée, reste et restera ce générique de début si . . . particulier et original (!!), quant aux jeunes demoiselles, on se croirait dans un pensionnat de lesbiennes !
Bien évidemment, je ne vais pas vous faire un dessin, il s’agit d’un film porno, donc il y a des scènes plus qu’explicites, hot et coquines, voir pire.
Quant à l’intérêt de la technologie 3D, là c’est uniquement un coup marketing, car mise à part trois ou quatre séquences (un gros plan sur un pied en l’air que l’on a l’impression de prendre en plein visage, une éjaculation en gros plan frontal assez écoeurante ou encore, une guirlande de Noël que l’on a l’impression de voir sortir tout droit de l’objectif de la caméra), bref, ce sont les seules séquences bénéficiant réellement de la 3D relief.
Une œuvre mémorable, par sa singularité, à la fois surprenante et drôle !
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Et pour la petite anecdote,
J'ai découvert ce film en 2009 à la Cinémathèque Française (en 3D relief & en 35mm).
La pellicule à même fini par casser 2 fois et à la 3ème, elle a cramé (véridique !)