Ceux qui restent
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Le père de mes enfants est un portrait (fictif) du producteur Humbert Balsan, lequel s'était donné la mort en 2005, à la suite de graves problèmes financiers. Je pense qu'il y a là une volonté de la part de Mia Hansen-Love de rendre hommage, car c'est lui qui lui avait permis de réaliser son premier film, Tout est pardonné.
Mais le film est plus le portrait d'un producteur que celui d'une famille qui doit faire face à l'après, comment gérer à fois un décès soudain, et les comptes d'une société de production qui partait à vau-l'eau. C'est peut-être ce mélange qui fait que j'ai trouvé le film si touchant, car il n'a pas besoin de parler spécifiquement de cinéma pour émouvoir. Le producteur, joué par Louis-Do de Lencquesaing, est un homme pressé, jonglant avec ses multiples téléphones, multipliant les rendez-vous avec les banquiers, et aux prises avec des tournages qui ne se passent pas bien. De plus, il produit des films d'auteur qui ne sont pas vraiment des succès, mais il s'accroche coute que coute à son idéal, quitte à soutenir par exemple un réalisateur qui n'a accumulé que des échecs mais dont il soutient mordicus que ce film-là marchera.
De mon point de vue, c'est le meilleur travail de Mia Hansen-Love, bien qu'on n'échappe pas à un petit côté récité dans les dialogues, quelque chose de naturel qui peut rebuter. Mais, je le répète, il y a quelque chose de touchant, dans les deux parties où, par exemple, la veuve va découvrir quelques surprises, aussi bien dans les comptes que dans la vie de son mari. Les enfants sont également présents, qui doivent grandir sans leur père.
Les acteurs sont tous justes, on y retrouve Eric Elmosnino, Dominique Frot, et ça nous donne quelque chose de réussi.
Créée
le 30 mars 2020
Critique lue 194 fois
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