Typiquement le petit film qui passe inaperçu, Lighthouse cède sans ménagement à la caricature et au grand-guignol. Néanmoins il s'avère être un généreux divertissement fauché mais ultra-stylisé qui fait plaisir à voir.
Simon Hunter mise intelligemment sur la connivence entre son public et le genre abordé pour livrer des séquences ébouriffantes, truffées de mouvements d'appareil insensés et virtuoses, de morts horribles - avec une préférence pour les têtes tranchées - et une musique rentre-dedans du plus bel effet.
Sans vraiment renouveler ni brusquer le genre, Lighthouse s'illustre donc comme un exubérant disciple qui gagne à être connu.