Trois années après le succès du Dîner de Cons mettant en scène Jacques Villeret dans le rôle de François Pignon, Francis Veber remet le couvert avec l'un de ses personnages fétiches qui sera cette fois incarné par Daniel Auteuil.
Réunissant un casting de noms plutôt ronflants du cinéma français (les habitués des comédies populaires néanmoins) avec Lhermitte, Laroque, Rochefort, Aumont ou encore Depardieu. Casting en dent de scie puisque je n'ai jamais véritablement apprécié Thierry Lhermitte ou encore Michelle Laroque. Daniel Auteuil ne me fait ni chaud ni froid et pour le reste j'ai toujours apprécié Rochefort et Depardieu. Je connais moins Aumont.
Le casting est finalement à l'image du film. A savoir des bons moments, des gags qui fonctionnent sans vraiment nous faire rire (dans mon cas, ce n'était pas la même chose pour la tendre personne à mes côtés qui s'est bien poilé au moment du restaurant), des situations plutôt touchantes, un film qui évoque la cause homosexuelle sans sombrer dans le cliché et jouant plutôt au contraire avec celui-ci et le personnage de Depardieu pour l'évoquer. Gérard qui reste d'ailleurs au-dessus du lot en terme de talent de comédien par rapport au reste du casting, même s'il cabotine ou ne se donne pas à fond.
Mais c'est aussi un film qui n'évite pas les facilités, les moments un peu à côté de la plaque (la relation père-fils notamment), des gags qui tombent à l'eau et les longueurs.
Sans jamais être vraiment drôle Le Placard parvient néanmoins à détendre sans être trop con. Ce qui relève déjà d'un petit miracle dans le cinéma français.