Le plus beau des combats est l'un des premiers film à gros budget qui touche directement le sujet du racisme et de la différence. Bien qu'il essaye de bien faire le film traite le sujet avec les plus grosses ficelles possible, tout est fait à la truelle, de la grande tirade héroïque typiquement américaine, aux situations larmoyantes en allant jusqu'à la tolérance exacerbé de façade qui a du mal à paraître vraisemblable.
Le problème du film réside surtout de sa première partie, celle du camps d'entrainement, qui nous montre des joueurs blanc et noir qui se déteste, racisme d'époque oblige, mais qui au terme du camps seront les meilleurs amis du monde près à renier leurs familles leurs amis, et se dresser contre la pression social pour leurs nouveaux coéquipiers. Malheureusement ça ne tient pas debout et comme le film repose exclusivement sur cette événement fondateur de leur cohésion, le reste du film est bancale.
Si on fait abstraction des défauts, les gros points forts du film sont ses scènes de football, claires et bien filmées, donnant un fil conducteur permettant au film de garder une bonne dynamique du début jusqu'à la fin. Et ses acteurs, réellement incarner dans leurs rôles, mention spéciale à Wood Harris qui signe une superbe performance et arrive à tirer son épingle du jeu. Denzel Washington quant à lui nous fait du Denzel Washington, gonflant à la longue.
Au terme du film on ne pourra pas s’empêcher de faire un parallèle avec la série Friday Night Light qui traite des mêmes sujets (racisme, tolérance, tétraplégie, réussite scolaire, coach modèle), avec infiniment plus de subtilité et de cohérence que ce "plus beau des combats", qui même si il y met du cœur est fortement handicapée par son penchant pour les facilités scénaristiques et sa mièvrerie omniprésente.
Un film au final pas mauvais mais pas bon non plus, qui se laisse regarder mais ne laissera pas un souvenir impérissable.
Note : J'ai eu envie de tuer Hayden Panettiere pendant tout le film, les gamines horripilantes qui n'apporte absolument rien au scénar, je ne comprendrais jamais ^^