Zemeckis doit être une personne parfaitement étrange.
Son film est intempestif, on frôle le film d'horreur les 3/4 du temps, avec sa couille géante, ses elfes qui ressemblent à des hobos sous crack, les chansons de Noël au ralenti. Tout me fait penser à un mauvais trip sous LSD, paradoxalement il révèle la profonde artificialité de cet esprit que l'on veut nous imposer qui nous fait devoir supporter les miteux marchés de Noël, les chansons de cette crapule immonde de Sinatra et les insipides réunions de famille, en nous rendant son film particulièrement insupportable, dérangeant et avec le scénario le plus débile de l'histoire des scénarios débiles.
On est en pleine dissonance cognitive quand le gosse dit trois fois à un père Noël sans relief qu'il croit, alors que Zemeckis vient de passer une heure à drainer le reliquat de foi qui devait encore nous rester dans des scènes plus effroyables les une que les autres.
Il nous rote littéralement l'esprit de Noël au visage, je trouve ça merveilleux d'irrévérence involontaire.