2
Paris en bouteille
Eugène Green utilise l'héritage du théâtre baroque en le transposant devant la caméra : le résultat est catastrophique, artificiel et d'une lourdeur relativement antipathique. La majeure partie du...
Par
le 5 juil. 2015
4 j'aime
Le Pont des Arts par Rubedo
C'est un peu la guerre entre le scolaire et l'intelligence.
Entre le savoir et la connaissance.
"-Elles existent pour rendre quelqu'un heureux.
-Crois-tu ?
-Tiens, j'ai découvert ceci, Michel Ange l'artiste a écrit des poèmes.
-Oui c'est archi-connu, en France on aime pas trop. Les intellos lui reprochent d'être un artiste, les féministes d'avoir aimé un mec, et les homos d'avoir été chaste.
-S'il n'a contre lui que les intellos, les féministes et les homos ça va encore.
-Tu sais en France ça fait pas mal de monde.
-Avec toi dans mon cœur j'aime moi-même
Bien plus que je ne m'aime et vous bien plus que moi
Comme le bloc qu'un ciseau défigure
Est un bien plus précieux que le rocher entier
La page écrite, peinte est plus visée des yeux
Qu'une feuille froissée ou déchirée
Je reçois tout sans aucune souffrance
Depuis que ton visage élut en moi sa cible
Tes traits gravés sur moi je vais partout
Sans peur comme celui pourvu de sors ou d'armes
Qui rend devin tous les dangers
Je suis armé par toi contre l'eau et le feu
Ton signe en moi me fait voir aux aveugles
Mes crachats donnent vie contre tous les poisons
-Du néo-platonisme courant quoi... "
7
Écrit par
Créée
le 8 juin 2018
Critique lue 454 fois
D'autres avis sur Le Pont des Arts
8
Critique de Le Pont des Arts par Roi_de_Coeur
Mais quand va-t-on comprendre qu'une oeuvre audiovisuelle ne peut se passer d'une accroche ? Surtout quand il s'agit d'un film aussi austère. Il faut pouvoir captiver le spectateur dès les premières...
Par
le 2 nov. 2012
3 j'aime
7
Miserella
Un début très abrupt de par un jeu d'acteurs très littéraire, peu vraisemblable. Mais on s'installe au bout de quelques minutes dans cette atmosphère qui place le spectateur hors de sa réalité. Ce...
Par
le 8 sept. 2019
Du même critique
4
SVP donnez moi la licence et je vous fais un bon film
A la réflexion ça touche vraiment là où il faut dans le côté hécatombe nihiliste et ce, malgré la linéarité fatidique du scénario - à double tranchant donc : instaurer un fatum à toute épreuve, mais...
Par
le 8 mai 2018
14 j'aime
8
Critique de La France contre les robots par Rubedo
C'est un cri de détresse troublant et magnifique. "Ce qui fait l'unité de la civilisation capitaliste, c'est l'esprit qui l'anime, c'est l'homme qu'elle a formé. Il est ridicule de parler des...
Par
le 23 nov. 2017
11 j'aime
9
"[...] livre non pas linéaire, mais concentrique."
Si je devais recommander la lecture de Davila (il m'en voudrait je pense) je dirais de commencer par Les Horreurs de la démocratie, où il concentre beaucoup plus d'idées ce qui permet d'en ressortir...
Par
le 25 juil. 2017
10 j'aime
