Alors qu'il admire un portrait à son effigie, Dorian Gray se met à rêver de rester jeune éternellement...
Sorti en 1945 et produit par la MGM, Le Portrait de Dorian Gray éblouit de par sa grâce et ses choix de mise en scène. Nous plongeant dans les rues du Londres du XIX siècle, le film délivre une atmosphère enchanteresse se transformant peu à peu en cauchemar à mesure que Gray sombre dans la perversion.
À la mise en scène, on retrouve Albert Lewin, ancien producteur qui s'est reconverti en réalisateur. Celui-ci étant un grand passionné de peinture, on comprend immédiatement ce qui l'a attiré dans ce projet d'adaptation de l'oeuvre de Oscar Wilde. On remarquera d'ailleurs que, dans le film, le cinéaste porte un soin particulier à mettre en avant le portrait de Gray, n'hésitant pas à le coloriser pour le démarquer du reste des éléments qui sont, eux, en noir et blanc.
Outre les qualités déjà citées, le film bénéficie également d'une très belle photographie et d'acteurs de grand talent, notamment Georges Sanders qui excelle dans son rôle d'aristocrate décadent.