D'une austérité brillante, ce film dépeint la politique ou plutôt la politique politicienne avec un mordant salvateur non sans nous montrer une certaine admiration pour ces hommes d'état brillants, et où morale et droiture peuvent exister.
Gabin est grand dans ses habits de président du Conseil et on sent chez lui une certaine délectation à asséner des dialogues brillants.
Même s'il s'agit d'une pure fiction, on ne peut s'empêcher de penser tout au long du film au paysage politique français actuel et à sa déliquescence.