La magie, la vraie ou la simulée, Tesla et les complots l'entourant, tout cela aurait pu être le lieu d'une intense réflexion sur les vicissitudes de notre époque en parlant de celle qui la précède. Que nenni, ce n'est pas les quelques tours de passe-passe de la réalisation qui vont sauver le vide du propos, le jeu d'acteur lourdaud de Jackman, qui fronce toujours aussi bien les sourcils, le faciès monolithique et prognathe de Mme Johanson et le numéro de base de Bale qui est capable de beaucoup mieux. Sans oublier David Bowie qui a piqué le jeu d'acteur de Pierce Brosnan.
Je vous laisse savourer la fin, ou plutôt les fins, qui verraient même Scoubidou lever les yeux au ciel. On n'avait pas vu cela depuis Mission Impossible et sa fin dans le TGV.
Et enfin n'oublions que comme à l'accoutumée, Nolan se complaît dans une lenteur digne d'un koala se jetant sur une feuille d'eucalyptus et prend son film pour un didacticiel, tellement les dialogues sont redondants.
On aimerait que ce film disparaisse. Et qu'il n'y ait pas de "prestige" pour le faire réapparaître.