Une jeune orpheline tombe amoureuse d'un comte qui la croit issue d'une famille aristocratique. Il convient de s'imaginer parmi les spectateurs de 1942 pour comprendre combien un tel film pouvait séduire par sa gaieté, en ces temps incertains et sinistres. Même 80 ans plus tard, la patte insouciante et légère de Jean Boyer, cinéaste stakhanoviste des années d'Occupation (4 films en 1942), peut séduire. Un long-métrage sans autre prétention que de distraire et d'émouvoir les cœurs des midinettes, dès lors que l'amour triomphe des clivages sociaux et du conflit des générations. Lucien Baroux y est parfaitement impayable et Renée Faure tout à fait délicieuse.

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le 12 mai 2022

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