Dingo Pictures a profité de la sortie au cinéma du Prince d'Egypte (1998) des studios DreamWorks, pour en faire une version low-cost à destination du marché de la vidéo.
Ici, il est question d’un cruel pharaon qui dirige l’Egypte d’une main de fer. Si les Israélites étaient tolérés à vivre dans le pays, ils étaient néanmoins traités comme des esclaves. Le pharaon avait même ordonné de tuer tous les nouveau-nés. Vous connaissez tous l’histoire, un enfant a survécu, sa mère a été contrainte de l’abandonner sur le Nil (et eu la brillante idée de le confier à… un crocodile pour qu’il veille sur lui). La fille du pharaon l’a trouvé et ça tombe bien, il n’y a pas de successeur pour le trône, il le deviendra. Voilà !
L’histoire extrêmement simple est à l’image du film. Une réduction des coûts, aussi bien au niveau du script, que de l’animation en elle-même. La musique n’est jamais en corrélation avec les images (comme dans la plupart des films Dingo Pictures). Ils ne se sont pas foulés pour pondre ce court-métrage de 30min, avec une animation toujours aussi fade et des personnages d’une rare laideur.
A noter aussi, la présence de répliques à la limite du racisme envers les Israélites (en les dénigrants) et étonnamment, on notera aussi l’absence du mot "juif" durant tout le film, alors que le terme Israélite est prononcé un nombre incalculable de fois.
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie : Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Les Aristos (1995) : pompé sur Les Aristochats, Pocahontas (1995), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.
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