Kung-fu burlesque
Un enfant dans lequel s'est réincarné Bouddha est poursuivi par des Lamas qui veulent exploiter ses ressources à mauvais escient. Pour l'aider à leur échapper, il sera rejoint par un migrant chinois...
Par
le 27 mai 2024
Un enfant dans lequel s'est réincarné Bouddha est poursuivi par des Lamas qui veulent exploiter ses ressources à mauvais escient. Pour l'aider à leur échapper, il sera rejoint par un migrant chinois pas futé, une joueuse de poker irascible et une experte du kung-fu.
Au début des années 1990, l'âge d'or des films d'arts martiaux chinois comme hongkongais est fini depuis longtemps, c'est-à-dire les années 1970. Mais comme tout genre ayant connu une « mode », la fin est sonnée par l'arrivée de la comédie et de la parodie. Dans Le Prince du Tibet, l'humour cohabite avec l'action pure avec succès. Dans le ton comique, on retrouve l'influence d’animés japonais comme les premiers épisodes de Dragon Ball Z, des films avec Jackie Chan ou même ceux avec Bud Spencer et Terence Hill. Il y a un vrai aspect burlesque enfantin rien que dans les personnages de Tiger (Conan Lee) abruti heureux et Wan (Sheila Chan) folle hystérique, des Laurel et Hardy de l’Empire du Milieu. On en oublie presque le personnage principal : l'enfant aussi perspicace qu'énervant.
La mise en scène garde un rythme comique soutenu tout au long du film : les scènes de la classe d'école ou celle du braquage de banque, mais surtout le running gag autour de la fenêtre de l'appartement de Wan sont autant d'exemples de l'humour qui se niche un peu partout. Que ça soit pour les « bastons » burlesques avec Conan Lee ou Sheila Chan ou pour les confrontations sérieuses avec Cynthia Rothrock, la chorégraphie de ces scènes d'action est toujours très bien réalisée. Néanmoins, il est important de signaler qu'il faut avoir gardé son âme d'enfant pour apprécier ce divertissement : le méchant final, les pouvoirs magiques, les effets spéciaux, ainsi que certains gags pourraient faire fuir les plus « adultes » d'entre nous. Mais pour les autres, ce sera un plaisir coupable comme quand le bon vieux Trinita décochait ses premières paires de baffes en son temps.
Créée
le 27 mai 2024
Critique lue 13 fois
D'autres avis sur Le Prince du Tibet
Un enfant dans lequel s'est réincarné Bouddha est poursuivi par des Lamas qui veulent exploiter ses ressources à mauvais escient. Pour l'aider à leur échapper, il sera rejoint par un migrant chinois...
Par
le 27 mai 2024
Du même critique
La bande-originale du film The Big Short est composée par le compositeur américain Nicholas Britell qui écrit des musiques de film depuis Domino One de Nick Louvel en 2005. The Big Short est la 6e...
Par
le 2 mai 2023
1 j'aime
Raoul Kraft perd son fils dans un accident de voiture alors qu'il suivait un traitement dérivé d'un essai clinique. Il n'accepte pas la thèse de l'accident et cherche à savoir si les médicaments que...
Par
le 14 nov. 2022
1 j'aime
Un requin géant contre un robot géant dans un nanar géant ! On dirait que la saga Mega Shark essaie de repousser un peu plus loin le niveau d'absurdité du film précédent. Le réalisateur ouvre le bal...
Par
le 20 sept. 2022
1 j'aime