Partir en laissant l'argent et le confort matériel pour vivre reclus dans la montagne c'est ce que décide de faire un jour cet homme qui est le sujet de Il profeta. Il est étonnant de la part de Risi et de ses scénaristes de voir aussi peu d'acidité envers le monde de la consommation avec une telle matière ente les mains. L'histoire d'un prophète est celle d'un homme qui n'en peu plus du monde dans lequel il vie et qui lâche tout du jour au lendemain. En voyant le thème du film on pense qu'aussi bien le monde consumériste que celui des hippies vont en prendre pour leur grade, hé bien non c'est plutôt gentillet tout ça, il y a bien quelques piques de ci de là, on s'amuse aussi parfois mais dans l’ensemble ce n'est pas des plus recherché, pourtant ces deux mondes auraient largement mérité une critique acerbe. Les situations sont déroulés sans vraiment de subtilité, ça démarre pourtant plutôt bien avec cette équipe de télévision qui cherche à rencontrer cet ermite, celle-ci après une difficile ascension se fera dégager à coups de rochers par l'homme solitaire. Mais une fois le retour à la civilisation fait, c'est vraiment bordélique. Les personnages sont placés là histoire qu'il arrive quelque chose au personnage principal, l'arrivée de Maggie est très grossièrement apportée. C'est d'autant plus tiré par les cheveux que les deux discutent de choses qui peuvent difficilement les rapprocher. Il profeta reste un Risi mineur malgré son acteur et son sujet.