Une jeune femme meurt un soir, d'une balle de revolver. Assassinée ou suicidée ? L'intérêt du film n'est pas dans la résolution du mystère mais dans la description d'un ménage à trois qui ne dit pas son nom avec le mari, l'épouse et la mère de cette dernière. Le puits aux trois vérités, réalisé par le peu doué François Villiers, essaie de donner une touche Nouvelle Vague (nous sommes en 1961) à un drame qui reprend les grandes recettes du cinéma français de la décennie précédente. Ce n'est pas déplaisant mais assez mou et téléphoné avec des interprètes mal dirigés qui ne sortent guère de leur schémas de jeu : Brialy en godelureau cynique, Morgan en dame moins bourgeoise qu'elle n'en a l'air et Spaak en jeune fille malheureuse. Seule petite fantaisie à signaler : l'apparition furtive de Trintignant, Aumont et Béart à un vernissage.

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le 17 avr. 2021

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