La poésie et la couleur remplace le montage de Protazonov, mais il laisse des moments muets en homage à son prédécesseur. La composition de l'image est légèrement moins audacieuse, mais les tons Sovcolor sont époustouflants. Alors que Tchoukhraï préfère filmer le ciel, tandis que Protazonov donne vie au sable des déserts.
Un film romanesque, lyrique, inspiré du réalisme socialiste. Un film beau, doux, il s'agit d'un tout petit pas vers la modernité dans le cinéma russe, mais il s'agit d'un pas élégant et beau.
Tout simplement jouissif.