L’affrontement final sur le viaduc aurait tendance à faire oublier l’ennui éprouvé durant la majeure partie du film. À son image, Lino Ventura est parfait pour ce rôle de justicier sans nom qui débarque au Mexique pour assassiner le président ; Mais le rôle manque de caractère, de passion, comme dévoré par la révolution sud-américaine qui se joue. Et par l’attente, rendue peu passionnante à l’écran, qui concerne cette longue première moitié en huis clos. Ce n’est alors que la deuxième réalisation de celui qui aura eu de nombreuses casquettes (scénariste, écrivain, dialoguiste, réalisateur) et qui lorgne ici du côté du western spaghetti avec plus ou moins de réussite. Reste une belle bande originale, signée François de Roubaix.